Qui dit nouvelle génération de Pokémon dit également plein de nouveautés.
Pokémon X et Y ne font évidemment pas exception à cette règle immuable en proposant dans un premier temps un tout nouveau monde promettant des tas d’aventures : Kalos. Le joueur choisit son avatar, garçon ou fille, sachant que le personnage délaissé fera lui aussi parti de l’aventure et accompagnera parfois le héros. Héros qui a également droit à un petit groupe d’amis, ces derniers proposant parfois d’aider le joueur et d’autres fois de le combattre. Enfin, que serait
Pokémon sans son Professeur vedette et sa Team de grands méchants ? C’est pourquoi le Professeur Platane et la Team Flare, cette dernière rêvant de rendre le monde « plus beau » (y a du boulot), sont aussi de la partie. Quant aux starters, histoire de terminer cette présentation expresse du background de ces deux opus, se nomment Feunnec (feu), Grenousse (eau) et Marisson (plante). Voilà, vous avez désormais toutes les cartes en main pour pouvoir quitter Bourg Croquis et partir découvrir tout ce que Kalos a à vous offrir !
Coucou, tu veux voir mon Pikachu ?
Autant le dire tout de suite : le nombre de nouveautés apporté par cette nouvelle génération est assez conséquent. Puisque tout le monde connait le principe de
Pokémon, concentrons-nous donc sur ces ajouts. Tout d’abord, de nouveaux Pokémon, bien entendu. On peut notamment citer Monorpale, prenant la forme d’une épée, Passerouge, équivalent au célèbre Roucool mais en plus kikinou, sans oublier les légendaires (Xerneas et Yveltal), et encore bien d’autres… Car le nombre de petites bestioles disponible est assez conséquent. Un tout nouveau type est également de la partie. Il s’agit du type Fée, particulièrement redoutable contre les types Dragon, que
Nintendo a déjà illustré en diffusant des images d’un certain Nymphali. Il est à noter que quelques anciens Pokémon, appartenant auparavant à un autre genre, sont cette fois-ci reclassés dans le type Fée parce que, bah, c’est la vie. Autre nouveauté : certains Pokémon, notamment Tortank, Dracaufeu, Bulbizarre et Mewtwo (mais oui ils sont de retour !), possèdent désormais une nouvelle évolution, la Méga-Evolution. Pour que le monstre choisi puisse bénéficier de cette nouvelle forme, il lui faut tenir une Méga-Gemme et se plier à d’autres conditions. Néanmoins, ces dernières se dévoilant au fur et à mesure de la progression du joueur, nous n’en parlerons pas ici afin de ne pas spoiler. Cette quête est d’ailleurs le fil rouge de l’histoire et donne envie d’en savoir toujours plus. En contrepartie, puisque l’accent a été mis sur ce scénario, les activités annexes sont moins nombreuses que dans l’opus précédent, mais ce n’est finalement pas plus mal.

Et comment on s’occupe avec tout ces beaux bestiaux ? En se battant bien entendu ! Une fois encore,
X et Y innovent en incorporant deux nouveaux types d’affrontements. Le premier permet de se battre contre une horde, comprenez par là un groupe de cinq monstres (identiques ou non) dotés chacun d’un niveau assez faible. Les battre un par un est assez long et peut finalement s’avérer être plus compliqué que prévu puisque l’on encaisse à chaque fois cinq attaques ennemies. Il est par conséquent conseillé d’utiliser une attaque atteignant plusieurs cibles à la fois, sachant qu’il faut évidemment en expérimenter quelques-unes avant de trouver le Graal. L’autre nouvelle manière de se battre inclut uniquement les Pokémon capables de voler (oiseaux, chauves-souris, fantômes, etc) pour participer à des… combats aériens (forcément). Ces batailles sont plus rares que les autres puisqu’il faut aller chercher les dresseurs en haut des falaises ou des montagnes. Bref, autant de rajouts qui apportent un nouveau souffle bienvenu à une licence déjà bien âgée.
Mewtwoyoutou
Vous aimez les Pokémon passionnément ? A la folie ? Vous les trouvez décidément trop kawaï, surtout ceux qui ressemblent à de petits chiots trop mignons ? Alors la Poké Récré est ce qu’il vous faut ! Il s’agit en fait d’un petit mode de jeu, disponible à tout moment sur l’écran inférieur de la 3DS, permettant de rendre notre fine équipe heureuse. Il est ainsi possible de caresser les Pokémon, leur donner des gâteries (des « Pofitéroles ») ou encore jouer avec eux dans des mini-games. Si cela semble assez anodin, cela permet en fait de rendre ces petits monstres bien plus performants en combat, en augmentant par exemple leur capacité d’esquive, leur chance d’asséner des coups critiques, etc. Dans le même ordre d’idées, cet opus propose un autre sous-mode, le SPV, pour Système de Perfectionnement Virtuel. Le but est ici de réussir des challenges divers pour remporter des sacs de sable. Il suffit ensuite de demander au Pokémon de frapper sur ces punching-balls pour qu’il améliore l’une de ses stats. Sur le papier, ces deux modes sont assez intéressants et plutôt sympathiques. En pratique, seuls les nouveaux joueurs y trouveront peut-être un réel intérêt, les vieux de la vieille se contentant de faire progresser leurs combattants à l’ancienne, à savoir en foutant des raclées à des adversaires. Non mais oh.

Mais à part ça, c’est bien beau de chouchouter des Pokémon, mais nous, pauvres petits dresseurs, on se sent un peu délaissés. Hé bien il suffit ! Nous aussi on a envie d’être choupinets et de le montrer au monde entier. C’est pourquoi
Game Freak nous laisse la possibilité de customiser notre avatar. Il est ainsi possible de choisir la couleur de sa peau (pâle, claire, foncée) en début de partie puis de faire un peu de shopping durant le jeu. Coupe et couleur de cheveux, chapeaux, pantalons… Il y en a pour tous les goûts. Les plus narcissiques pourront se faire prendre en photo dans certains lieus spécifiques et il est même possible, pour les filles, de se faire maquiller lorsque l’on enregistre la « Vidéo Dresseur », de quoi laisser ressortir la biatch qui est en nous. Ces petits spots de 10 secondes sont entièrement customisables (fond, musique, etc) et s’affichent sur le profil lorsqu’un autre joueur vient le consulter. Ce n’est certes pas très utile, mais ça a au moins le mérite d’être assez marrant. Précisons que ces dresseurs du monde entier peuvent être affrontés, le titre proposant bien entendu des fonctionnalités online (StreetPass, échanges surprises, combats link…), mais il nous a été impossible de nous y essayer puisque le jeu n’est pas encore disponible.

Graphiquement parlant,
Pokémon X et Y sont vraiment très jolis, il n’y a rien à redire là-dessus. Les couleurs sont vives, les environnements variés, des angles de caméra spécifiques sont parfois imposés afin de permettre au joueur de s’émerveiller devant certains décors, les animations en combat sont réussies, etc. La différence avec
Version Noire 2 et Blanche 2 est assez flagrante à ce niveau-là. En revanche, il n’est pas rare de souffrir de lags lors de certains affrontements. Rien de bien grave, mais c’est toujours désagréable de voir le titre saccader légèrement de temps à autres. D’autant plus que ce problème s’estompe presque entièrement lorsque l’on désactive la 3D… Un comble pour un jeu 3DS ! Au rayon des regrets, on peut aussi mentionner la Banque Pokémon, service payant qui sera mis en place fin décembre et permettra de stocker jusqu’à 3000 Pokémon. Mais c’est ainsi,
Nintendo est entré dans le nouveau millénaire et s’aligne désormais sur ses concurrents en proposant des DLC ou autres services payants. Ici, le joueur devra s’acquitter d’un abonnement mensuel.