Cet épisode de
7th Dragon se situe dans le futur, durant les années 2100. Une mystérieuse entreprise, baptisée Nodens Corporation, tente d'empêcher les dragons de conquérir le monde. Mais le plus gros reste à venir, puisque le 7ème dragon, baptisé VFD, menace de revenir sur le devant de la scène. Ce qui impliquerait la destruction de l'humanité, ni plus ni moins. Il faut donc recruter en masses des combattants pouvant faire face à la menace. Mais comment ? Grâce aux jeux vidéo bien sûr ! Tout un chacun peut en effet s'adonner à un titre en VR propulsant les joueurs dans le passé, et plus précisément dans des donjons grouillant de monstres. Forcément, tous ceux réussissant à surmonter les obstacles sont par la suite briefés par Nodens Corporation. C'est donc bien évidemment ce qui arrive aux héros de cet opus – ou héroïnes – même si les choses se gâtent bien vite, puisqu'à peine dans la confidence qu'un troupeau de dragons attaque la ville. Si vous avez l'habitude des RPG, à fortiori japonais, vous vous en êtes donc d'ores et déjà rendu compte : le postulat de base de ce titre est tout ce qu'il y a de plus banal. Malheureusement, ce problème ne s'arrange pas par la suite, tout le scénario (sans parler des personnages) étant assez cliché, avec des retournements de situation qui n'ont rien de surprenant. Dommage.

Le dragon est mort ce soir
Avec une histoire peu intéressante, il est logique de se dire que les développeurs ont préféré miser sur un système de jeu solide. Et de ce côté là, il est vrai que le constat est déjà un peu meilleur.
7th Dragon III Code : VFD est un dungeon / RPG totalement customisable. Comprenez par là qu'il est demandé au joueur de créer lui-même ses personnages afin de former son équipe de trois héros (une équipe qui s'agrandit par la suite) pour les envoyer par la suite dans des donjons aux rencontres aléatoires. S'il est possible de choisir le sexe de ses combattants, c'est bien entendu leurs classes qui sont particulièrement intéressantes. Et puisqu'il y a du choix, tous les joueurs y trouveront leur compte, chaque classe étant dotée d'un certain nombre de skills. Il est ainsi possible de tout miser sur l'attaque physique, avec par exemple des combos qui deviennent de plus en plus puissants, ou préférer les attaques magiques via un système de cartes ayant le pouvoir d'invoquer les capacités élémentaires (feu, électricité, etc.). Certaines classes ont aussi la possibilité de soigner – juste elles-mêmes ou les autres membres de l'équipe, d'autres encore de poser des pièges... Bref, tous les styles de combat y trouvent leur compte. Et ne pas être satisfait de ses personnages n'est même pas une fatalité puisqu'il est possible d'en créer de nouveaux pour modifier à peu près quand on veut la composition de l'équipe.

Quant aux combats en eux-mêmes, ils se déroulent de manière extrêmement classiques, au tour par tour. Les habitués du genre risquent toutefois d'être déstabilisés par la difficulté de ce
7th Dragon III, relativement basse pour un dungeon / RPG, et ce malgré la présence de deux modes distincts (facile et normal) changeables à tout moment. Là encore, c'est dommage. Autre petite déception, surtout pour un RPG, le fait que le choix dans les dialogue n'ait finalement aucun impact sur l'histoire, ni même sur les relations entre les personnages. Il est parfois en effet proposé de choisir entre deux réponses mais, malheureusement, le choix n'a aucun impact sur la suite des aventures... Techniquement non plus, cet opus 3DS ne convainc pas totalement, avec des graphismes globalement assez moyens (et un aspect chibi qui risque de ne pas plaire à tous), des compositions musicales assez oubliables pour la plupart et des textes uniquement disponibles en anglais. La bonne nouvelle, c'est que le tout reste tout de même fluide.