
Après une rencontre avec Bloody Mary et (presque) The Crooked Man, Bigby est dans un sale état que ce soit physiquement ou mentalement. Autant la reconstruction physique est facile dans un univers un peu magique, autant celle de dedans la tête est plus hasardeuse. Ainsi, cet épisode est placé sous le signe du doute car les certitudes que l’on avait jusque là pourraient bien être remises en jeu comme nous le laisse entendre le final. Ce n’est finalement que la suite logique tant le récit s’amusait à tordre tous les clichés des personnages de conte avec brio. Cet état de fait continue dans cet épisode, bien sûr, et, on le répète, on aime particulièrement l’évolution de Blanche-neige qui prend encore plus du galon dans ce chapitre et c’est tant mieux. C’est de toute façon ce que l’on peut dire de tous les personnages tant la maitrise de leur évolution est toujours aussi bonne. Et Bigby est toujours aussi badass même quand il doute. Surtout quand il doute. Le rythme de ce chapitre est toujours aussi soutenu. Un épisode qui est d’ailleurs tout aussi court que le précédent mais le sentiment d’urgence du récit fait bien effet. On ne va pas revenir sur le gameplay en détail (allez voir le test du premier chapitre) mais on notera que les phases d’enquêtes point’n clic sont vraiment réduites à peau de chagrin pour laisser l’histoire se développer et on ne va pas vraiment s’en plaindre.
