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Au mois de novembre dernier, Square Enix sortait un certain Voice of Cards : The Isle Dragon Roars, développé par l'équipe derrière les NieR et les Drakengard et annoncé seulement quelques semaines plus tôt. Un titre qui est désormais suivi, seulement quelques mois après, par un second opus, vraisemblablement développé en grande partie en même temps et baptisé The Forsaken Maiden.
Test effectué à partir d'une version PS4
Tout d'abord, il est important de préciser une chose : The Forsaken Maiden n'est pas la suite de The Isle Dragon Roars. Ces deux épisodes, bien que similaires sur leur forme, n'ont absolument rien à voir l'un avec l'autre, il n'est donc pas essentiel d'avoir terminé le premier épisode pour comprendre le second. Ici, nous suivons les pérégrinations d'un jeune homme tentant de sauver son île – l'île de la Fin - en compagnie d'une demoiselle nommée Alva. Celle-ci s'avère être une prêtresse, et il lui faut réunir quatre reliques pour pouvoir mener à bien sa mission : de quoi faire voyager ce duo aux quatre coins du monde à bord de leur bateau puisqu'ils devront rencontrer les quatre autres prêtresses qui font leur boulot chacune de leur côté.
Les mêmes en mieux ?
Tout comme dans le premier Voice of Cards, l'histoire de The Forsaken Maiden est loin d'être vraiment originale. Une fois de plus, on se retrouve avec des personnages assez clichés ou encore avec une sorte de mascotte (insupportable ou non en fonction des personnes). Néanmoins, ce qui faisait la force de The Isle Dragon Roars se retrouve aussi ici, avec un humour décalé et absurde ainsi que quelques petits retournements de situation ''à la Yoko Taro''. Rien de bien foufou, mais là encore le tout se laisse suivre avec plaisir, d'autant plus que le Narrateur / Maître du Jeu est de retour et réussit une fois de plus à nous embarquer dans son univers.
Si l'histoire et les personnages de The Forsaken Maiden sont totalement inédits, ce n'est hélas pas le cas de plus ou moins tout le reste. C'est bien simple : on se retrouve avec 99% de copié-collé par rapport à The Isle Dragon Roars. La réalisation est identique, tout comme le système de combat, même si ce dernier dispose de petites touches inédites sur lesquelles nous allons revenir juste après. On retrouve néanmoins quelques nouveautés au niveau du bestiaire, même si ceux ayant terminé le premier épisode retrouveront pas mal de monstres familiers ici.
Gemmes me battre
Les combats, toujours au tour par tour, disposent donc de petites nouveautés. On note tout d'abord la possibilité pour n'importe quel personnage de passer son tour pour obtenir une gemme en échange, ou encore le fait que l'équipe puisse désormais compter quatre membres actifs. Une nouvelle sorte d'attaque fait aussi son apparition, à savoir le duo entre une prêtresse et son gardien : des attaques qui utilisent énormément de gemmes mais qui sont aussi redoutables. Enfin, précisons que le mode rapide est ici disponible dès le départ, ce qui n'était pas le cas dans le premier épisode.
Et c'est à peu près tout ce que l'on peut dire concernant les vraies nouveautés de The Forsaken Maiden, tout le reste ne venant pas bousculer la formule de base. On se retrouve toujours avec une difficulté assez basse, de nombreux affrontements, une réalisation entièrement basée sur les cartes, une traduction française de qualité ou encore des événements aléatoires lorsque l'on se balade. Pour en savoir plus, on vous renvoie à notre test de The Isle Dragon Roars.
Si vous avez aimé The Isle Dragon Roars, vous aimerez The Forsaken Maiden. Ce second opus est en effet parfaitement identique au premier, mis à part évidemment son scénario et ses personnages. Si l'on regrette de ne pas retrouver énormément de nouveautés, le charme opère toujours pour tous ceux qui sont sensibles au Narrateur, à l'esthétique globale du jeu ou encore aux productions de Yoko Taro. Espérons toutefois que le prochain épisode (s'il y en a un) saura se démarquer davantage.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.