Je dis deux bons titres car Pro Rugby Manager (que j’ai déjà testé) se retrouve au panthéon des simulations de rugby en compagnie de ce
World Championship Rugby (WRC pour les intimes). Quand je dis bonne année c’est même année messiaque pour les amateurs de ce sport qui héritent d’un excellent jeu de management et d’une très bonne simulation, alors qu’ils crevaient la dalle depuis des années.
L’héritier de Jonah Lomu Rugby
Cet excellent jeu, sorti en 1999 si mes souvenirs sont bons, parrainé alors par le célébrissime international Néo Zélandais, avait révolutionné le genre. Un gameplay rapide, instinctif, un plaisir de jeu que l’on pouvait savourer à tout instant, c’était ça, Jonah Lomu Rugby. Depuis… Ben, depuis plus grand-chose à part peut-être Rugby 2001 qui avait réussi à sortir son épingle du jeu. Mais, en 2004, enfin le messie arrive.
World Championship Rugby qui se veut non seulement la suite du jeu de Jonah Lomu (Monsieur j’explose-les-défenses quand même) et le jeu officiel de l’équipe d’Angleterre, championne du monde en titre. Excusez du peu !!! Parlons maintenant des grandes, magnifiques qualités du jeu !
Qualités
Les qualités de ce jeu sont nombreuses. D’abord, et tant pis si je le redis pour le trente millième fois depuis le début de cette article, c’est le jeu de ballon ovale digne de ce nom sur Playstation 2. De plus, avec son gameplay orienté arcade, le plaisir de jeu est bel et bien là. Les passes se font avec les touches de la « tranche » autrement dit L1 et R1. Une touche de plaquage léger, une touche de plaquage fort, autrement dit de légère poussette qui fera voler le porteur du ballon à quelques mètres… Le système de maul est très bien conçu, les joueurs répondent rapidement et obéissent au doigt à et l’œil, bref la jouabilité est quasi-inattaquable, même moi qui ne suis pas passionné de rugby, j’ai pris du plaisir à jouer… Les graphismes sont relativement agréables, à part ceux du public, mais j’y reviendrai plus tard. La modélisation des joueurs est relativement bien réussie et même si la qualité graphique n’atteint pas des sommets, ce n’est pas une catastrophe non plus et l’ensemble reste agréable à regarder. Maintenant si vous êtes des lecteurs assidus, vous avez vu que la première partie de mon texte s’intitulait « Qualités », l’autre va s’appeler « Défauts ». Bravo ! Quelle transition pourrie !
Défauts
Bien, je ne vais pas vous le cacher plus longtemps, ce jeu n’est pas encore parfait. Tout d’abord, c’est son gameplay un peu édulcoré qui risque de ne pas plaire aux passionnés. Pas de bouton de saut, système de mêlée très (trop ?) simple, bref quelques petites choses qui pourraient déplaire aux puristes. Mais comme le jeu s’oriente clairement vers l’arcade, on ne peut lui reprocher ces choix. Je parlais des graphismes du public, ceux-ci sont absolument horribles et de plus vous devrez vous les taper en gros plan à chaque essai marqué. Les transformations sont relativement difficiles à placer, de même pour les drops. Néanmoins, on remarque qu’après quelques matches tout cela devient plus simple. L’IA souffre encore de quelques petites imperfections, les commentaires quant à eux sont assez répétitifs et ennuyeux et on ne peut élaborer ces tactiques. Pour finir cet article, je soulignerai que seuls les noms de l’Angleterre et du Pays de Galles sont exacts. Pour les autres… il vous faudra passer par l’éditeur d’équipe...