inFamous : First Light commence donc avec l’enlèvement du frère de Fetch. Oui, cette fois, c’est un mec qui se fait enlever et c’est la demoiselle qui doit le sauver. Son frère, Brent, était un peu sa bouée de sauvetage suite à l’apparition de ses pouvoirs et elle va donc tout faire pour le sauver. Nous avons donc affaire à une origins story comme on les aime. D’autant que, cette fois-ci, on s’intéresse au chemin qui mène vers le coté obscur, ce qui est toujours plein de drama et intéressant. Le scénario est certes classique et assez prévisible (d’autant plus qu’il s’agit d’un prequel) mais il fait son office et on est proches des émotions de Fetch tout au long du jeu. D’autant plus que le gameplay d
’inFamous est assez jouissif et pousse au lâcher prise, ce qui colle bien avec les intentions narratives du jeu.
Fetch begins
Au joueur de se retrouver en terrain connu dans un bon
inFamous. Le terrain est peut-être un peu trop connu car, même au niveau des missions, on retrouve des ficelles que l’on connaît trop bien. La mission où l’on doit être sur un véhicule que l’on doit défendre est là. Tout comme celle qui pousse à la destruction. De plus, elles se répètent assez souvent pour que, même pour un jeu court, on les trouve assez redondantes. Cela dit, c’est toujours aussi bon et on serait assez malhonnêtes de dire que l’on n’a pris aucun plaisir. Il est énorme, d’autant plus que les pouvoirs Néon de Fetch sont assez cools. Que ce soit la vitesse de la lumière pour parcourir la ville en long et en large ou la méga-attaque singularité lumineuse, le sentiment de puissance est bien là. Certes, ce n’est pas Delsin Rowe qui absorbe les pouvoirs des autres porteurs mais Fetch est une héroïne aux aptitudes intéressantes. Elle dispose aussi d’améliorations de capacités tout aussi séduisantes qui apportent un peu de variété dans le gameplay avec, par exemple, la stase qui est bien pratique.

La lumière au bout du tunnel
Le jeu propose aussi pas mal de missions secondaires (pour un jeu en stand alone de la sorte, s’entend) : il faut trouver des bouts de lumières, détruire des drones ou faire des graffitis de lumière. Encore une fois, c’est dans la lignée des autres épisodes mais cela apporte un peu d’activités supplémentaires. De toute façon, toute excuse pour faire mumuse avec les pouvoirs de Fetch est la bienvenue. On notera aussi la présence d’arènes où il faudra remplir des défis : sauver des otages ou survivre à différentes vagues d’ennemis. Pas de quoi crier au génie mais ceux qui apprécient les challenges en arènes devraient être contents. D’autant qu’ils sont assez corsés. Des défis à remplir ingame sont aussi au programme comme battre tant d’ennemis de tel type ou battre tant d’ennemis avec tels pouvoirs. Tout cela, pour gagner des points d’amélioration. Bref, au final, la durée de vie du jeu dans le mode histoire s’élève à 5 heures en ayant farfouillé pour trouver une bonne partie des quêtes secondaires. Si vous voulez tout remplir, on devrait frôler les huit heures de jeu. Un programme honorable pour un jeu à 15 euros (ou 20 euros en boite).

Papillon de lumière
Pour le reste, le jeu reprend le moteur de
Second Son et est tout aussi beau. Seattle peut paraître un peu vide cependant. Qui plus est vu que l’espace de jeu est un peu plus limité que dans
Second Son. Les musiques font leur office d’ambiance mais ne marqueront pas l’histoire du jeu vidéo. Les arènes et la phase finale apportent un peu de variété aux décors qui est bienvenue. Bref, le jeu est aussi solide du point de vue de la direction artistique sans pour autant chambouler quoique ce soit. Mais en même temps, venant d’un stand alone…