Roll7 a surtout développé des jeux pour smartphones et découvre avec
OlliOlli le joli monde des consoles (ou du moins de la PS Vita). Ce jeu vous invite donc à être un skate-boarder émérite qui doit parcourir différents niveaux et remplir de multiples défis. Tout cela avec une esthétique rétro en vue de côté. La principale qualité est aussi la principale limite du jeu : c’est difficile. Peut-être trop, ce qui en rebutera plus d’un. Pour les autres, ce ne sera que plus gratifiant. Pourtant, tout commence bien. Le jeu est difficile lors des premiers niveaux mais il se laisse apprivoiser avec un peu de patience, le jeu est en cela aidé par la prise en main très simple et intuitive du jeu. Les figures se réalisent avec les gâchettes et le joystick avec lequel il faut des quarts de cercle (ou plus). Les grinds sont encore plus faciles puisqu’il suffit d’orienter le stick dans la bonne direction pour réaliser tel ou tel grind. Enfin, le petit détail qui tue : il faut appuyer sur X pour réussir son atterrissage. Bref, on maitrise nos tricks de A à Z comme un vrai rider (enfin presque puisqu’on ne met pas notre intégrité physique en jeu).

Mini Hawk
Cependant, comme tout bon jeu qui se respecte, la difficulté va grandissante au fil des niveaux et devient un peu frustrante au bout d’un moment. On a presque l’impression que les développeurs font de la difficulté pour faire de la difficulté. Cela dit, si vous êtes un tant soit peu (ou même beaucoup) patient et persévérant, le plaisir n’en sera que plus grand car c’est vraiment un jeu où apprendre à faire quelque chose est toujours récompensé. C’est un peu triste que cela puisse prendre autant de temps dans les niveaux encore plus difficiles. On nous dira qu’apprendre le skate à un tel niveau (d’autant qu’ici c’est tout de même surréaliste à certains moments) est dur. Il ne fallait peut-être pas vouloir trop approcher la vraie difficulté de l’apprentissage… Quoiqu’il en soit, si on y met assez de cœur le jeu devient aussi très addictif. D’autant plus qu’il y a quand même pas mal de contenu et une bonne durée de vie pour un jeu à 9,99 euros.
Le skate à toutes les sauces
Il y a déjà le mode Amateur où il faut enchainer des niveaux. Le but est, bien sûr, de scorer en multipliant les figures et en faisant des combos mais aussi de remplir cinq défis par niveau pour débloquer un autre niveau en mode professionnel qui sera bien plus dur que celui en amateur. Il y a donc 5 niveaux amateur et 5 niveaux pro par monde qui sont aussi au nombre de cinq (décidément ça fait beaucoup de 5). En remplissant les défis en professionnel, on débloquera un mode extrême. Mais ce n’est pas tout il y a aussi le mode spot qui dispose du même nombre de niveaux amateur et pro. Ici, ce n’est que du scoring mais il faut faire un seul combo. C’est-à-dire enchainer les figures et les grinds sans toucher le sol. A cela s’ajoute le Daily Grind. Un petit défi qui change chaque jour où il faut faire le plus gros score. Seulement, vous avez un seul essai et autant d’entrainement que vous voulez. Autant dire qu’il faut bien choisir son moment pour se lancer. Un mode fort sympathique qui ajoute une certaine tension et un renouvellement quotidien au jeu. Au final, le menu est très complet sur ce
OlliOlli et on aurait presque envie d’y jouer des heures. On ajoutera que le jeu se prête bien à une utilisation nomade puisqu’il est facile de faire un petit essai ici où là dans l’un des différents modes. Malheureusement, le jeu est un peu plombé par des bugs en tous genres. Il plante souvent et, après le plantage, les menus tout tactiles (pas une bonne idée) ne marchent pas. On aussi remarqué quelques bugs ou le skateur se retrouve un peu dans le sol après avoir atterri. Le problème, c’est que quand on veut repartir on se vautre inévitablement. Le skateur a même grindé dans le sol à un moment donné avec une fin similaire. On espère qu’un patch viendra régler ce problème.