Longtemps attendu, ou du moins suffisamment par les fans de bolides rapides sur fond de musique techno,
Fatal Inertia a finalement réussi à sortir sur une console de nouvelle génération, et c’est sur la boîte à Billou qu’on retrouve le jeu, genre de copie de
Wipeout, mais développé par
Koei cette fois.
Koei, ce même studio fan de jeux de baston bourrin dans l’univers des Samouraï. Aucun rapport me direz-vous et -aha- comme vous avez raison.
Ouais gros, c’est Fatal Bazooka, fous ta cagoule !
Fatal Inertia, c’est un peu la vision du monde de nos grands parents pour les années 2000. Des gros bolides avec des couleurs flashy, jouant avec l’inertie et la gravitation, capables d’atteindre 900 km/h (nous disaient le communiqué de presse). Mais finalement, une fois que c’est devant nos yeux, on se retrouve avec une demi-molle. Le jeu ressemble à
Wipeout, certes, mais pas dans la sensation de vitesse. En dehors des effets de motion blur sur l’écran et les décors sympathiques lorsque les voitures sont sur la ligne de départ, le contenu n’est pas foutrement bon. En course, on est loin de l’effet immersif procuré par ses prédécesseurs, à la limite du plus beau, pourtant 10 ans en arrière (le jeu se place quand même au XXIIIe siècle). Bref, un retour à
Wipeout, mais sur une machine new gen. Les deux modes de jeux : Carrière et Solo se ressemblent et le petit Tutorial de début de jeu est bien plaisant pour prendre en main ce titre, résolument arcade. Mais finalement, tout se termine vite car en plus de cela, les concurrents ne seront pas vraiment agressifs, et donc la course sera non seulement lente mais également insipide. D’un autre côté, comme les vaisseaux se traînent, on peut regarder les paysages. Moches, ok. Mais bon, on peut pas tout avoir.
Koei, c’est plutôt Fatality, et pas Fatal Inertia
Tout le contenu du titre s’avère finalement bas de gamme, avec une modélisation peu poussée et un gameplay approximatif, qui peut prétendre à certaines parties de plaisir, de temps en temps. Mais la plupart du temps, le parcours se résumera en une accélération modeste puis un freinage de jacky dans les virages pour éviter les barrières de sécurité. La durée de vie en elle-même est courte et les parcours en solo vous demanderont de la patience, non pas pour les finir, mais pour réussir à être bien placé, à cause des obstacles et fautes de gameplay qui viennent ternir la performance. Une fois, ça va, deux fois, on zappe. D’autant plus que les armes proposées ne sont pas à la hauteur des espérances. Le multijoueur, quant à lui, ne viendra pas hausser le niveau, même s’il propose déjà une intelligence plus poussée. Enfin, on retrouve encore une fois Wipeout et la référence aux oldies dans le son : des petits bruits de tôles froissées et de boulons qui se dévissent, mais rien de bien folichon. Les moteurs ne font plus de bruits, eux, et c’est bien dommage. Même la voix d’un petit copilote, ç’eut été bien. Inutile, mais bien.
