L’histoire débute deux ans après les évènements de Jacinto et comment dire, c’est la merde. Les Locustes sont partout et veulent tout dominer. Les humains, enfin ce qu’il en reste, sont barricadés derrière leurs villes en ruine en essayant de repousser les vagues Locustes et pire encore, des Lambent, ces Locustes transformés par l’imulsion. A voir comme ça, on peut se demander comment la clique de CGU va faire pour reprendre le dessus et surtout à quel prix.
Très vite on apprend que le père de Marcus est encore vivant, grâce à Prescott, notamment. Il est enfermé dans les laboratoires de Alesia et espère que son fils réussira à parvenir jusqu’à lui. C’est ce qui fera notre fil rouge. Comprenez par là qu’une fois le papa retrouvé, l’histoire est proche de la fin. A travers 5 actes comprenant plusieurs chapitres, vous devrez traverser toute sorte d’univers et curieusement bien plus colorés que ce que nous a habitué la licence jusqu’à présent. Bien sûr, la couleur principale sera le marron caca, mais quelques couleurs sauront vous égayer votre parcours. Jouissif. Les Locustes sont plus coriaces, mais ce sont surtout les Lambent qui vont vous donner du fil à retordre. Ils sont plus rapides et surtout plus explosifs. A vous de trouver votre méthode pour les mettre à terre.
Elle & Gears
Vous ne serez pas étonné si je vous dis que ce troisième volet de Gears of War est toujours aussi percutant et toujours aussi nerveux. Equipé de votre Lanzor, vous devrez venir à bout de tous les Locustes qui vous bloquent le passage. Bien sûr, rien de bien sorcier, c’est toujours les mêmes ingrédients. Le gameplay est nerveux et ça marche bien. Gears of War a su redéfinir le TPS, notamment grâce au système de couverture et de tir à l’aveuglette. C’est donc avec un plaisir indéniable qu’on attaquera ces fumiers à coup de tronçonneuse.
Au niveau des armes, justement, vous avez tout ce qu’il vous faut. Du simple Lanzor au Lance-Grenade, en passant par le Rayon de l’Aube ou encore le Fusil à Lunette, il y a de quoi faire. Si vous êtes un fan du Lanzor comme moi, vous lui laisserez toujours une place de choix. Mais vous pouvez alterner aussi avec d’autres armes comme le Rétro-Lanzor par exemple, petit cousin de votre arme favorite à quelques exceptions près. En effet, sa précision de tir est légèrement plus faible et à la place d’une tronçonneuse, on se retrouve équipé d’une baïonnette, qui pour le coup est presque plus jouissif encore que la tronçonneuse. En revanche, il ne faut pas se louper de direction quand on pointe la baïonnette vers son ennemi. Bien sûr, si vous voulez changer de calibre, vous pouvez opter pour un Kaomax locuste, mais attention à la cadence de tir. Le mieux reste quand même le Rayon de l’Aube, qui n’hésitera pas à décimer vos ennemis les plus coriaces dans le périmètre.
Le Gear des Gears
Pour ce troisième volet, Epic Games a vu les choses en grand, en se dotant d’un multi digne de ce nom. En plus de vous offrir un scénario plus crédible qu’auparavant et un gameplay tout aussi juteux, nous voici en plein multi près à en découdre avec de vrais gens. Et il y a de quoi faire. Entre la Horde, le Bestial et le multi classique dans lequel on retrouvera une tripotée de modes, vous avez le choix.
La Horde tout d’abord, est un petit jeu multi stratégique. Dans une carte donnée, vous êtes une poignée de joueurs à attendre patiemment les vagues locustes en vous barricadant derrière votre base. Chaque meurtre, chaque balle, chaque occasion de mettre un locuste à terre vous donne de l’argent. Cet argent va vous permettre de construire une base et la barricader à vos soins, grâce notamment à de fils barbelés que vous pourrez améliorer au fur et à mesure que vous résistez jusqu’à les transformer en rayons lasers qui vont avoir une meilleure durée de vie et une plus grande résistance face aux ennemis qui veulent votre peau. Mais ce n’est pas tout. Vous pourrez vous équiper de tourelles (automatiques ou non). De leurres pour détourner l’attention de vos ennemis et ainsi les buter plus facilement. Gare aux boss aussi qui vont pas hésiter à vous mener la vie dure. A noter que plus vous résistez, plus vous gagnez de l’expérience.
Le Bestial au contraire, c’est vous qui dirigez le méchant locuste. Incarner un locuste vous coute de l’argent. Certains plus cher que d’autres. Si vous commencez avec un Ticker sauvage à 70$, inutile de paniquer, il vous en rapportera beaucoup rien qu’en détruisant les barrières ennemies. Après bien sûr, rien ne vous empêche de prendre un ennemi plus gros, surtout si vous amassez beaucoup d’argent. A noter également que dans ce mode, votre principal ennemi n’est pas la clique de la CGU, mais surtout le temps qui coule. Vous avez en effet un temps imparti pour détruire toute vie humaine sur la carte. En attendant la prochaine vague, évidemment. Il vous faudra donc être très efficace dans votre tache. Surtout que les humains en face ne sont pas forcément très coriaces.
Enfin, le mode multi classique vous permettra d’en découdre contre de vrais gens. C’est toujours CGU vs. Locustes et vous pouvez débloquer une tripotée de personnages à incarner au fur et à mesure que vous augmentez en niveau. Car oui, comme dans tout multi qui se respecte, vous avez du leveling, qui va vous permettre de débloquer des personnages, comme je l’ai si bien dit juste avant, mais aussi plein d’autre gadgets pour vos armes comme des coloris différents et des succès à n’en plus pouvoir. Vous pourrez aussi débloquer des médailles et des rubans au fur et à mesure que vous jouez, ce qui fait déjà pas mal de choses à débloquer. Bref, le multi de Gears of War 3, c’est du solide. On a déjà eu l’occasion de le constater lors de la bêta fermée mais on ne peut que confirmer à présent.