
Les indices ne trompent pas. On lance la galette, une voix rauque nous gueule « Virtua Tennis 4 », l’intro est en manga avec des jolies ombres chinoises, on reconnaît les plus grandes stars de la balle jaune dans le générique, et au cas où, leurs noms sont affichés comme dans un générique de Naruto. Y’a pas de doute, c’est toujours un jeu d’arcade comme les Japonais savent le faire. D’ailleurs, à l’intérieur, le mode story est à mi-chemin entre un jeu de flirt où il faut trouver des gonzesses, et un RPG. Un grand plateau représentant les 5 continents avec des milliers d’étapes s’offre à vous ; le but étant de faire progresser son personnage de case en case afin de participer aux plus gros tournois mondiaux. Entre chaque tournoi, vous avez la possibilité d’upgrader votre héros, de faire des tournois satellites, ou d’acheter des tas de trucs aussi inutiles qu’indispensables, comme des trucs de poignets pour la sueur ou de nouvelles raquettes en forme de feuilles. C’est chamarré, c’est sympa, on a l’impression d’être dans le storymode de
Budokai Tenkaichi, c’est cool.
C'est de la balle?
Résolument arcade dans sa prise en main, il n’en reste pas moins très réaliste.
VT4 détient la licence de tous les personnages à l’écran (Nadal, Djoko, Del Potro, Monfils, Williams…) et des tournois que vous allez devoir effectuer. Néanmoins, en dehors de ce mode histoire, des tournois et des exhibitions, il y a une grosse partie « jeux à plusieurs » avec notamment des compétitions d’entraînement. Dans le mode histoire, cela permet de gagner de l’XP. En dehors de ce mode, ce ne sont que des minis-jeux pour s’affronter avec ses amis. C’est totalement débile, ça rappelle les party-games habituels : on doit tirer dans des cibles d’argile, on doit faire du tennis-ballon, ou plus étrange, il faut ramasser des poussins pour les amener chez leurs mères sans se faire toucher par la balle. C’est con hein ?
V1AGRA C1AL1S : Enlarge your tennis
Dans le jeu,
VT4 reste intuitif. Quatre boutons de coups, dont le slice et le lob, le stick pour orienter la balle et bouger son personnage, c’est très simple. Les personnages sont également tous disposés à faire des super combo finish qui ne servent à rien. En fonction de leurs capacités bonus (dont fond de cours ou attaque puissante, par ex.), les héros, chargeurs de combo à bloc, passent au ralenti pour un coup et un seul. Ca ne bouleverse pas la frappe, c’est juste qu’on voit l’action au ralenti et que du coup, après, c’est galère à jouer. Bref, un petit effet dont les développeurs auraient pu se passer. Heureusement, ça reste de l’arcade et même à plusieurs, c’est le fun qui l’emporte sur la technique. Avec
Kinect par contre, c’est juste injouable. Sur la pochette, c’est bien indiqué « possible avec
Kinect » et non pas jeu « fait pour »
Kinect. La captation de mouvement est à chier et il est infoutu de voir son partenaire. De toutes façons, face à
Kinect Sports, y’a rien de bien neuf.