Ça y est je l’ai enfin, mon premier jeu next-jenifer (oui, parce que moi je considère qu’il y a un avant et un après Jenifer de la Star Ac’ !).
Project Gotham Racing 3 est le jeu qui me donnait envie d’acheter la nouvelle Xboite, et qui m’a fait me lever tôt un vendredi 2 décembre. Fort heureusement pour moi, certains magasins n’ont aucune déontologie commerciale et préfèrent refiler leur stock aux pékins grognant devant la grille, qu’aux personnes ayant réservé leur console depuis plusieurs mois. Je lance donc le jeu avec la larme à l’œil et accomplis mon petit rite habituel : je laisser tourner la vidéo d’intro. Pas franchement exaltante, longue et répétitive, je finis par craquer rapidement et j’appuie sur le sacro-saint bouton start.
Me voilà lancé pour quelques tours de pistes, et c’est le soulagement ! Le jeu est tout simplement beau, encore bien plus que ce qui était montré dans les screenshots et les vidéos qui nous ont inondés les semaines auparavant. Mais j’y reviendrai un peu plus loin.
Life is live
Une fois n’est pas coutume je vais parler du mode multijoueur en premier. En effet dans
Project Gotham Racing 3 on a pour la première fois un jeu de course pour lequel ce mode n’est pas un petit complément bâclé à la va-vite du solo, mais pratiquement l’inverse. Une véritable fusion des deux modes a été faite. Ainsi lorsque vous êtes en solo, votre score est inscrit et comparé au classement mondial online, vous avez la possibilité de jouer contre le ghost de n’importe quel joueur, y compris le meilleur mondial. De même, lorsque vous jouez en carrière online, vos points et crédits seront comptabilisés pour l’achat de voitures en solo.
Bref, pour être plus clair, ici on est plutôt scindé entre deux autres modes, chacun jouable on et offline : le mode carrière et le mode playtime.
Lala, la, lala
Dans le mode carrière, plusieurs épreuves vous sont proposées. Les plus palpitantes sont bien évidemment les classiques courses de rues, avec une IA particulièrement bonne. Mais vous avez aussi droit aux modes made in Gotham tels que le franchissement de plots, temps vs kudos, ... Dans ces modes particulièrement, conduire avec style (comprenez, conduire comme un dingue, le frein a main toujours à portée) vous rapportera des points appelés kudos. Ces points vous serviront pour vous la péter dans les soirées mondaines et autres cocktails, et accessoirement sur les classements mondiaux. Ils vous permettront également de gagner un peu plus de crédits à la fin des courses. Crédits qui se transforment en belles tutures.
Ces belles autos sont au nombre de 80. On y retrouve de grandes marques de sport et quelques concepts cars à débloquer. L’accent est clairement mis sur le plaisir à plusieurs, puisque d’une part la carrière hors ligne sera rapidement bouclée, d’autre part on arrive très rapidement, et même à niveau de difficulté faible, à accumuler suffisamment de crédits pour s’offrir les meilleures caisses du marché, et dans chaque catégorie. Ainsi la carrière en ligne sera bien plus accessible. Dans cette carrière, en fonction du type de challenge choisi, le serveur sélectionnera automatiquement un circuit et des adversaires avec un niveau Trueskill proche du votre. Bien sûr les passionnés de performances, pourront toujours s’arracher les cheveux pour obtenir les meilleures médailles dans chaque course offline.
Petit run entre amis
Passons maintenant sur le mode playtime. Ce mode vous permettra de créer ou rejoindre des parties online personnalisées, avec des modes de jeu sympathiques en équipe ou en free for all. Vous pourrez également concourir sur des circuits customs créés avec l’éditeur de parcours. Simple et intuitif, il permet de choisir un tracé à travers les villes. C’est certes une possibilité agréable, mais on n’est pas encore arrivé au niveau de création pur que pourrait proposer un jeu PC comme
Trackmania. Vous pourrez également tester n’importe quel véhicule sans l’acheter, vous mesurez aux ghost des meilleurs mondiaux, jouer en LAN, …
Enfin la Gotham TV vous permettra de prendre un casse dalle réparateur devant une retransmission live d’un des meilleurs joueurs du moment. Le mode photo lui vous fera admirer et d’immortaliser les rendus du moteur graphique.
La Xbête en a sous le capot
Techniquement parlant donc, je vous l’ai dit un peu plus haut, c’est du bonheur à l’état pur. Pour un jeu de lineup au délai tendu, c’est déjà vraiment classe, et cela présage que du bon pour l’avenir de la console. Les détails des 4 environnements de villes sont d’une richesse et d’une finesse inégalées pour ce genre de jeu (mention passable toutefois pour l’environnement circuit du Nürburgring). La fluidité est sans faille, le HDR (effets d’éblouissements, …) est parfaitement calibré, et le blur est de toute beauté puisque présent sans overdose, contrairement à un certain most wanted. Seuls petits défauts : le mipmapping est trop visible sur certaines rares textures de routes, et le jeu n’est prévu que pour le ratio 16/9 (tendance qui apparemment se généralisera dans l’avenir). Plusieurs personnes parlent d’aliasing un peu présent. J’ai peut-être la vue qui flanche mais en HD sur mon écran VGA je n’ai rien remarqué.