Après des tentatives plus ou moins concluantes de ses grands rivaux nippons à savoir
Sega,
Nintendo et
Taito, c’est maintenant le revival d’un éditeur moins connu qui nous intéresse. La mayonnaise réussira-t-elle à prendre ou s’agit-il encore d’une énième arnaque que l’on tente de nous faire avaler?
Des carrés sur la console à la spirale
Cette exclusivité,
Microsoft se la joue Xbox 360. Malgré les nombreuses promesses du constructeur américain qui nous annonçait des graphismes améliorés pour les jeux Xbox tournant sur sa petite sœur, vous ne verrez pas la différence. Ce n’est aucunement la faute du constructeur mais plutôt du minimalisme de cette production.
Tout commence par la luxueuse présentation du jeu. Le livret que l’on espérait richement présenté n’est qu’un ramassis de vieilles images sans le moindre intérêt. Puis, les menus doivent avoir été programmés par un étudiant boutonneux fan du TO7. Ah si, en temps que fan, vous êtes sûrement impatient de découvrir les nombreux bonus qui agrémentent la présentation de cette compilation, et bien, oubliez tous vos fantasmes de fan boy car c’est le désert des Tartares, il n’y a quasiment rien si ce n’est quelques images toutes pourries.
Tout cela ne commence pas très bien mais après avoir passé quelques dizaines de minutes sur chaque titre vous en viendrez à les classer de la manière suivante.
Les légendes fanées
Tout le monde conserve avec émotion de nombreux souvenirs de grands titres auxquels on rejoue avec grand plaisir. Pour certains, il s’agit des
Zelda ou
Mario pour d’autres de
Dungeon Master ou encore
Prince of Persia. Mais qui se souvient réellement des jeux
Tecmo ?
Eh bien pas grand monde car ce fut un éditeur plutôt mineur et ce n’est pas la liste des onze jeux qui suit et que l’on retrouve dans la compilation qui changera beaucoup la donne :
TECHMO BOWL ; RYGAR ; STARFORCE ; SOLOMON'S KEY ; PLEIADS ; SENJYO ; PINBALL ACTION ; STRATO FIGHTER ; SWIMMER ; BOMBJACK ; TECMO CUP. On vous épargnera la présentation de ces jeux. Souvenez-vous néanmoins qu’hormis
Rygar et
Solomon’s Key, ces titres ne défrayèrent pas la chronique vidéoludique pendant des mois. La sanction est terrible et les affres du temps n’ont malheureusement que laissé les défauts avec des graphismes minables en particulier pour les jeux de la première décennie et un gameplay d’un autre temps sans aucun intérêt quelques années plus tard, tout le monde n’a pas la chance d’avoir eu une naissance aussi réussie que Gryzor.
Tourne les talons
Le seul titre qui vaut encore la peine que l’on s’arrête quelques minutes, c’est
Salomon’s Key car l’action reste encore un peu intéressante et pas trop répétitive, contrairement à un
Rygar (pourtant le plus connu) où l’ennui est le principal élément. Dans le premier, vous devrez vous échapper en construisant des blocs afin de vous protéger de vos ennemis. L’action et la réflexion sont bien dosées et vous réussirez à vous amuser quelques dizaines de minutes mais guère plus.